LA CAVERNA NACIONALISTA

El passat 26 de gener, ABC, Catalunya publicava un article d’opinió titulat LA CAVERNA NACIONALISTA veient aquest titol vaig creure que parlaven de la premsa madrilenya més beligerant contra Catalunya i que farien o bé una crítica, poc problable coneixent la linia editorial del diari, o bé un enaltiment. Doncs, no! Oh, sorpresa… contraataquen intentant difondre que és a Catalunya més nacionalista que té una sèrie de gladiadors que lluiten mediàticament contra Espanya. Es ben cert aquella dita que diu: “aquests són com aquell lladre que mentre et fot la cartera va cridant, al lladre! Al lladre! Per desviar l’atenció”.

Llavors vaig pensar… faré un exercici d’agafar l’article canviar-li només les paraules claus Catalunya per Espanya, tv3 per Intereconomía,Veo7 o Tele5, etc. a veure que passa? Compareu el text nou amb l’original i veure quina sorpresa!

LA CAVERNA NACIONALISTA

DURANTE los últimos años hemos escuchado en boca de algunos personajes del entorno nacionalista la palabra «prensa subvencionada» o «prensa nacionalista», para clasificar a los medios de comunicación de ámbito catalán críticos con el españolismo. El último personaje en hacer suya esta definición fue Albert Rivera, para referirse a los medios de comunicación que sacaron a la luz los incumplimientos económicos durante años del estado español con Catalunya. Así, en España, cualquier español que cometa irregularidades en su gestión, que no respete las sentencias judiciales o se «pase por el forro» la Constitución i el Estatuto, malgaste el dinero público o incluso cometa delitos, siempre tendrá la posibilidad de utilizar el comodín de matar al mensajero, diciendo que es la prensa subvencionada nacionalista que «ataca» a España intentando tapar así la realidad.

Pero la realidad es que existe una caverna mediática en España, una especie de club de los guardianes de las esencias patrias, formada por opinadores de profesión, representantes de entidades —como Basta Ya y Fundación FAES entre otras, alientan últimament aq Rodríguez Zapatero y al PP a que sigan incumpliendo el Estatuto e imponiendo la interpretació más restrictiva posible de la Constitución—, líderes y ex líderes políticos, todos ellos estómagos bien agradecidos, cuya misión es mantener públicamente los mitos vivientes de la gran patria española, con dos máximas permanentes en sus argumentaciones: España es solo una nación, y Cataluña y los que defendemos el Estatuto, la igualdad y las libertades de todos los catalanes somos los enemigos de España y los causantes de la crisis. Si se acumula déficit público en las arcas del estado no es culpa del Gobierno sino del conjunto de catalanes que «expolian» a los españoles, sobretodo andaluces i extremeños; si los tribunales sentencian que el estado debe velar por la defensa de todas las lenguas existentes en España conforme a la Constitución es una cruzada del nacionalismo catalán contra España; si se propone una revisión política y económica de Cataluña no es una propuesta para salir de la crisis y mejorar el funcionamiento del Estado, sino un ataque contra España. Si el Supremo o la Audiencia Nacional descubren «el pastel» del caso Malaya y del saqueo de Camps en Valéncia con la consiguiente imputación de líderes de PSOE y PP no es una actuación de la justicia contra la corrupción sino demostración que esta està en todas partes, también en Cataluña.

Tenemos un ejército de sacerdotes —sólo hace falta ver una tertulia de Intereconomia, Veo7, o La10 y observar su libro de estilo para darse cuenta de que todos piensan lo mismo en clave española— pontificando el evangelio españolista y descalificando continuamente a los «enemigos» de Cataluña y cualquier propuesta política, decisión judicial o defensa de libertades que trastoque los pilares de su dogma único. Parece que en estas cavernas defienden otra vez aquello de «una, grande, y libre», para España.

La dignité de la Catalogne

Editorial published in 12 newspaper catalan (Catalan version)

Editorial published in 12 newspaper catalan (Spanish version)

Editorial published in 12 newspaper catalan (English version)

Après presque trois années de délibérations lente et continue des escarmouches tactiques qui ont porté atteinte à sa cohésion et a érodé son prestige, la Cour constitutionnelle mai-être à rendre une sentence sur le statut de la Catalogne, promulguée le 20 Juillet 2006 par le chef l’État, le roi Juan Carlos, avec le titre suivant: «Sachez: Que le Parlement a approuvé, les citoyens de Catalogne ont ratifié par référendum et j’approuve par la présente la loi organique suivant”. C’est la première fois depuis la restauration démocratique en 1977 que la décision de la Haute Cour sur une loi fondamentale approuvée par les électeurs.

L’attente est forte. L’attente est forte et le problème n’est pas limité à la preuve que la Cour constitutionnelle a été poussé par les événements à agir comme une quatrième chambre, face au Parlement catalan, les Cortes générales et la volonté librement exprimée des citoyens aux urnes. Sur les douze juges composant la cour, seuls dix mai prononcer la sentence, puisque l’un d’entre eux (Paul Perez Tremps) est disqualifié après une manoeuvre lourds vise clairement à modifier l’équilibre du débat, et un autre (Roberto García-Calvo) a mourut.

Du vote des juges dix, quatre sont toujours en fonction après l’expiration de son mandat, à la suite du désaccord sordide entre le gouvernement et l’opposition sur le renouvellement d’un organisme récemment définie par José Luis Rodríguez Zapatero comme le «cœur de démocratie. Un corazón con las válvulas obturadas, ya que sólo la mitad de sus integrantes se hallan hoy libres de percance o de prórroga. Une des valves cardiaques bouché, puisque la moitié seulement de ses membres sont désormais libres d’accident ou d’une extension. Il s’agit de la cour d’appel qui est sur le point de décider du statut de la Catalogne. Par respect pour le tribunal de respect sans doute plus élevé que celui à plusieurs reprises, cela a montré lui-même ne se réfèrent également à des causes du retard dans la condamnation.

La définition de la Catalogne comme une nation dans le préambule du Estatut, à l’émission conséquente de «symboles nationaux» (ne reconnaît pas la Constitution en son article 2, constituée d’une régions d’Espagne et des nationalités?), Le droit et le devoir de appris le catalan, le pouvoir judiciaire commune en Catalogne, et les relations entre l’État et le gouvernement sont, entre autres, les points les plus évidents égorgement du débat, selon les versions, car une partie importante la cour semble opter pour des positions bien arrêtées. Certaines personnes rêvent à nouveau le fer chirurgies qui visent à limiter la complexité des racines espagnoles. Cela pourrait être, malheureusement, la pierre de touche de la décision.

Ne vous méprenez pas, le vrai dilemme est de faire avancer ou de reculer, l’acceptation de la maturité démocratique d’une Espagne plurielle, ou le bloquer. Non seulement sont en jeu tel ou tel article, en jeu, c’est la dynamique constitutionnelle: l’esprit de 1977, qui a rendu possible la transition pacifique. Il existe de sérieux motifs de préoccupation, car elles pourraient être mûrs pour une initiative de transformer la décision sur le statut dans une cerrojazo institutionnel réel. Contraire à la vertu roque maximum de la Constitution, qui n’est autre que son ouvert et inclusif.

La Cour constitutionnelle ne va donc pas se prononcer uniquement sur le procès intenté par le Parti Populaire contre une loi organique de l’Etat (aujourd’hui PP reapproximated société catalane avec des attitudes constructives et flatteur discours). La Haute Cour se prononcera sur la taille réelle du cadre de coexistence espagnol, c’est à dire sur l’héritage le plus important que les personnes qui ont vécu et ont été impliqués dans le changement de régime dans la fin des années septante transmis à la génération plus jeune, éduquée dans la liberté s’intègrent parfaitement dans la supranationalité européenne complexe et confronté aux défis de la mondialisation, qui a relativisé les coutures plus sévères de l’Etat nation ancienne. L’enjeu est le contrat de profondes ont permis le plus vertueux de l’histoire de l’Espagne trente. Et à ce moment nous devons nous rappeler l’une des principales de la colonne vertébrale de notre système juridique, de la racine romaine: pacta sunt servanda. L’accord exige.

Il est à craindre en Catalogne et dans toute l’Espagne a besoin de savoir. Il ya quelque chose de plus que préoccupante. Il y a une lassitude de plus en plus d’avoir à supporter l’éclat de ceux qui continuent de recevoir l’identité catalane (institutions, structure économique, la tradition culturelle et langue) que le défaut de fabrication qui empêche l’Espagne et le rêve impossible à réaliser l’uniformité. Les Catalans payer des impôts (sans privilège Foral), contribuer à leur effort de transfert de revenu vers l’Espagne les plus pauvres, confrontés à la mondialisation économique sans les avantages considérables de la capitale de l’Etat, de parler une langue de plus que le soufflet de la population plusieurs langues officielles dans l’Union européenne, une langue qui, au lieu d’être aimé, est souvent soumis à un contrôle obsessionnel par le fonctionnaire espagnol, et de respecter les lois, bien sûr, sans renoncer à sa pacifiques et civiques prouvé endurance. Ces jours-ci, les Catalans pense, avant tout, leur dignité doivent être connues.

Nous serions confrontés à une résolution très importante. Nous espérons que la Cour constitutionnelle décide dans les circonstances de l’affaire en main, qui n’est autre que la demande d’amélioration de l’autonomie d’un village de la vieille Europe, en se rappelant qu’il n’y a pas de justice absolue, mais seulement la justice de l’affaire raison pour laquelle la base juridique pour l’excellence est la prudence. A réitéré ce point: le statut est le résultat d’un pacte politique double soumise au référendum.

Ne vous méprenez pas, ou mal compris les inévitables contradictions actuelles de Catalunya. Personne ne manque le diagnostic, cependant de nombreux problèmes, la désaffection et les chagrins. Nous sommes ici face à une société faible, prostré et prêt à aider, impassible, à perdre sa dignité. Nous ne voulons pas présupposer un résultat négatif et la confiance dans la probité des juges, mais quiconque connaît Catalunya doute que la reconnaissance de l’identité, l’amélioration de soi, obtenir un financement équitable et à un saut qualitatif dans la gestion des les infrastructures sont et demeurent constamment soulevé plainte auprès d’un large soutien politique et sociale. Si nécessaire, la solidarité catalane articuleront la réponse légitime à partir d’une société responsable

The dignity of Catalonia

Editorial published in 12 newspaper catalan (Catalan version)

Editorial published in 12 newspaper catalan (Spanish version)

 

After nearly three years of slow deliberation and continuous maneuvering tactics that have damaged the cohesion and have eroded its prestige, the Constitutional Court may be about to deliver verdict on the Statute of Catalonia, promulgated on 20 July 2006 by the head of state, King Juan Carlos, with the following headline: “Know: that the Parliament has approved, the citizens of Catalonia have ratified in a referendum and I come to sanction the following organic law.” Will be the first time since the democratic restoration in 1977 that the Supreme Court decides on a fundamental law ratified by the voters. The expectation is high.

The expectation is high and the concern is not limited to the evidence that the Court has been pushed by events to act as a fourth house, confronted with the Catalan Parliament, the Cortes Generales and the freely expressed will of citizens to the polls.

Again, this is an unprecedented situation in a democracy. There are, however, more concern. Of the twelve judges composing the court, only ten can give sentence because one (Pablo Perez Tremps) after a challenge is murky maneuver clearly aimed at changing the balance of the debate, and another (Roberto García-Calvo) has died. Of the ten judges voting, four remain in office after the expiry of its mandate, as a result of disagreement between the opposition and the central government on the renewal of a newly defined by José Luis Rodríguez Zapatero as “heart of democracy”. A heart valves with sealed, since only half of its members are now free from mishaps or extension. This is the court of appeal that is about to decide on the Statute of Catalonia. We respect the court -respect undoubtedly superior to that on several occasions this has shown himself- not draw more than allude to the causes of the delay in sentencing.

The definition of Catalonia as a nation to the preamble of the Statute, with the resulting emanation of “national symbols” (¿perhaps not recognized by the Constitution, in Article 2, consisting of a Spanish regions and nationalities?). And the right and the duty to know the Catalan language, the articulation of the Judiciary in Catalonia, relations between the State and the Government are, among others, the most obvious points of friction in the debate, according to their versions, as that a significant part of the court seems to be opting for uncompromising positions. Some people dream of back surgeries iron cut at its root the spanish complexity. This could be, unfortunately, the touchstone of his sentence.

Let us not confuse the real dilemma is forward or backward; acceptance of the democratic maturity of a plural Spain, or its blockade. Not only are in play this or that article, the same dynamic is at stake constitutional spirit 1977, which made possible the peaceful transition. There is cause for serious concern as it could be a ploy to transform mature ruling on the statute in real time with a dead bolt lock and institutional. Castling a contrary to the maximum under the Constitution, which is none other than its openness and integration. The Constitutional Court therefore decided not only on the lawsuit brought by the Partido Popular against an organic law of the State (which is now a Partido Popular that draw near to the Catalan society with constructive attitudes and flattering speeches). The high court will decide on the real dimension of the Spanish framework of coexistence, that means on the most important legacy that the people who live and staged a change of regime in the late seventies transmitted to the younger generation, educated in freedom, fully inserted into the European supranationalism complex and confronted the challenges of a globalization that relativises stiffer seams of the old nation state. At stake are the agreements that have led to profound thirty virtuous years of Spanish history. And at this point is essential to recall one of the guiding principles of our legal system, rooted in Roman law: pacta sunt servanda, pacts have to be met.

There is concern in Catalonia and throughout Spain needs to know. There is something more than concern. There is a growing tirement to endure the gaze of those who continue receiving with anger Catalan identity (institutions, economic structure, language and cultural tradition) as the manufacturing defect that prevents Spain achieve uniformity and impossible dreams. The Catalans pay their taxes (no privileges); contribute their efforts to transfer income to Spain poorest, facing economic globalization without substantial benefits from the state capital; speak a language with more weight demographic than several official languages in the European Union, a language that instead of being loved, is often subjected to the obsesive observe from Spanishness official. And observe the laws, of course, without sacrificing its proven ability to hold peaceful and civic. These days, the Catalans think, above all, in about their dignity; that should be known.

We are waiting an important resolution. We hope that the Constitutional basis to decide the specific circumstances of the case which is hands-which is nothing but the demand for improvement of an old self-European people, remembering that there is absolute justice, only justice in the case, why the legal basis for excellence is prudence. Please remember this: the Statute is the result of a double political pact subject to referendum. Let no one be confused, or misunderstood the inevitable contradictions of Catalonia today. We are not facing a weak society, on their knees and willing to assist impassive impairment of its dignity. Do not want to imply a negative outcome and trust in the probity of the judges, but anyone who knows Catalonia doubt that the recognition of identity the improvement of self-government, obtaining financing and just a qualitative leap in the management of infrastructure are and remain obstinatement claims raised a huge political and social support. When necessary, Catalan solidarity will again articulating the legitimate answer from a responsible society.

La dignitat de Catalunya

Avui és un dia d’aquells que la xarxa “catalana” treu fum, el twitter i la catosfera va ple de les reaccions de l’Editorial històrica conjunta de 12 mitjans de comunicació de premsa escrita catalana posicionant-se davant una sentència poc favorable a la vida de l’actual Estatut.

Com diu en Xavier Peytibi “Crec que es la primera vegada que em sento orgullós de tots els mitjans de comunicació, per aixecar la veu, i de manera conjunta, pel seu país. I el mateix dels blocaires catalans, de totes les idees polítiques, que ho estem publicant per donar el nostre recolzament.

Entre la Jèssica Fillol i un servidor estem fent un seguiment dels blocaires que van adherint-se a publicar l’editorial. Fruit d’aquesta feina durant el dia d’avui aniré actualitzant la llista #estatut relacionant els blocaires que ho reprodueixen: Toni Ibáñez, Jaume Moreno, Josep Maria Rosell, Neus Serra, Carles Puicgdemont, Guillem López Bonafont, Gemma Urgell, Carles Banús, Salva Grifell, Xavier Peytibi, Trina Milan, Marc Pallarés, Miquel Iceta, Ernest Benach, Joan Herrera, Jose Rodríguez, Carlos Guadian, Cristian Alcázar, Joan Ramon Bernabé, Jonatan Márquez Cervantes, Roger Senserrich, Arnau Ramírez, Manuel Cáceres, Enric Llorens, Jordina Freixanet, Carme Sánchez, Joan Calzado, Silvia Castaño, Àlex Masllorens, Pablo Fernández Magrazo, Josep Maria Àlvarez, Antoni Sabaté, Pep Molsosa, Jordi Perales, Paco Aranda, Pia Bosch, Lourdes Muñoz, Montse Capdevila, Magda Casamitjana, Jordi Tort, Edgar Rovira, Bernardo Muñoz, Albert Medran, Àngels Castells, Martí Cabré, Jordi Riera, Jordi Benplantat, Mònica Capell, Carles Oriach, Eduard Batlle, Roc Fernández, Miquel Quinta, Roger Mestre, David Hernández Llonch, Alejandro Ribó, Iñaki Escudero, Joan Güell, Josep Maria Goig, Marga Puig Ventura, Rafel Lujan, Ivan Aranda, Manel Escribà, Joan Anton Sànchez, Marc Planagumà, Sònia Díaz, Marta Carreras, Marc Fargas, Javier Maján, César Calderón, José Luis Salgado, Evaristo (el rey de la baraja), Borja Aitor Arriaga, Miguel Ángel Vázquez, Yago Abascal, Iban Rabasa, David Egea, Jordi Torrents, ferranbdn, la ramera escarlata, quotidianitat, el que no volen veure, las malas lenguas, Quim Fernandez, Eduard Diaz, Identitat i Jessica Fillol.

I per acabar com us reprodueixo aquesta editorial sense entra a valorar quin hauria de ser el Pla B,

“EDITORIAL: La dignitat de Catalunya

Després de gairebé tres anys de lenta deliberació i de contínues maniobres tàctiques que han malmès la seva cohesió i han erosionat el seu prestigi, el Tribunal Constitucional pot estar a punt d’emetre sentència sobre l’Estatut de Catalunya, promulgat el 20 de juliol del 2006 pel cap de l’Estat, el rei Joan Carles, amb el següent encapçalament: “Sapigueu: que les Corts Generals han aprovat, els ciutadans de Catalunya han ratificat en referèndum i jo vinc a sancionar la llei orgànica següent”. Serà la primera vegada des de la restauració democràtica de 1977 que l’alt tribunal es pronuncia sobre una llei fonamental ratificada pels electors. L’expectació és alta.

L’expectació és alta i la inquietud no és escassa davant l’evidència que el Tribunal Constitucional ha estat empès pels esdeveniments a actuar com una quarta cambra, confrontada amb el Parlament de Catalunya, les Corts Generals i la voluntat ciutadana lliurement expressada a les urnes.

Repetim, es tracta d’una situació inèdita en democràcia. Hi ha, no obstant, més motius de preocupació. Dels dotze magistrats que componen el tribunal, només deu podran emetre sentència, ja que un (Pablo Pérez Tremps) està recusat després d’una tèrbola maniobra clarament orientada a modificar els equilibris del debat, i un altre (Roberto García-Calvo) ha mort. Dels deu jutges amb dret a vot, quatre continuen en el càrrec després del venciment del seu mandat, com a conseqüència del sòrdid desacord entre el govern central i l’oposició sobre la renovació d’un organisme definit recentment per José Luis Rodríguez Zapatero com el “cor de la democràcia”. Un cor amb les vàlvules obturades, ja que només la meitat dels seus integrants estan avui lliures de contratemps o de pròrroga. Aquesta és la cort de cassació que està a punt de decidir sobre l’Estatut de Catalunya. Per respecte al tribunal -un respecte sens dubte superior al que en diverses ocasions aquest s’ha mostrat a ell mateix- no farem més al·lusió a les causes del retard en la sentència.

La definició de Catalunya com a nació al preàmbul de l’Estatut, amb la consegüent emanació de “símbols nacionals” (¿que potser no reconeix la Constitució, al seu article 2, una Espanya integrada per regions i nacionalitats?); el dret i el deure de conèixer la llengua catalana; l’articulació del Poder Judicial a Catalunya, i les relacions entre l’Estat i la Generalitat són, entre altres, els punts de fricció més evidents del debat, d’acord amb les seves versions, ja que una part significativa del tribunal sembla que està optant per posicions irreductibles. Hi ha qui torna a somiar amb cirurgies de ferro que tallin de soca-rel la complexitat espanyola. Aquesta podria ser, lamentablement, la pedra de toc de la sentència.

No ens confonguem, el dilema real és avanç o retrocés; acceptació de la maduresa democràtica d’una Espanya plural, o el seu bloqueig. No només estan en joc aquest o aquell article, està en joc la mateixa dinàmica constitucional: l’esperit de 1977, que va fer possible la pacífica Transició. Hi ha motius seriosos per a la preocupació, ja que podria estar madurant una maniobra per transformar la sentència sobre l’Estatut en un verdader tancament amb pany i forrellat institucional. Un enroc contrari a la virtut màxima de la Constitució, que no és altra que el seu caràcter obert i integrador. El Tribunal Constitucional, per tant, no decidirà únicament sobre el plet interposat pel Partit Popular contra una llei orgànica de l’Estat (un PP que ara es reaproxima a la societat catalana amb discursos constructius i actituds afalagadores). L’alt tribunal decidirà sobre la dimensió real del marc de convivència espanyol, és a dir, sobre el més important llegat que els ciutadans que van viure i van protagonitzar el canvi de règim a finals dels anys setanta transmetran a les joves generacions, educades en llibertat, plenament inserides en la complexa supranacionalitat europea i confrontades als reptes d’una globalització que relativitza les costures més rígides del vell Estat nació. Estan en joc els pactes profunds que han fet possible els trenta anys més virtuosos de la història d’Espanya. I arribats a aquest punt és imprescindible recordar un dels principis vertebradors del nostre sistema jurídic, d’arrel romana: Pacta sunt servanda, els pactes s’han de complir.

Hi ha preocupació a Catalunya i cal que tot Espanya ho sàpiga. Hi ha alguna cosa més que preocupació. Hi ha un creixent atipament per haver de suportar la mirada irada dels que continuen percebent la identitat catalana (institucions, estructura econòmica, idioma i tradició cultural) com el defecte de fabricació que impedeix a Espanya assolir una somiada i impossible uniformitat. Els catalans paguen els seus impostos (sense privilegi foral); contribueixen amb el seu esforç a la transferència de rendes a l’Espanya més pobra; afronten la internacionalització econòmica sense els quantiosos beneficis de la capitalitat de l’Estat; parlen una llengua amb més pes demogràfic que el de diversos idiomes oficials a la Unió Europea, una llengua que en lloc de ser estimada, resulta sotmesa tantes vegades a l’obsessiu escrutini de l’espanyolisme oficial. I acaten les lleis, per descomptat, sense renunciar a la seva pacífica i provada capacitat d’aguant cívic. Aquests dies, els catalans pensen, sobretot, en la seva dignitat; convé que se sàpiga.

Estem en vigílies d’una resolució molt important. Esperem que el Constitucional decideixi atenent les circumstàncies específiques de l’assumpte que té entre mans -que no és sinó la demanda de millora de l’autogovern d’un vell poble europeu-, recordant que no existeix la justícia absoluta, sinó només la justícia del cas concret, raó per la qual la virtut jurídica per excel·lència és la prudència. Tornem a recordar-ho: l’Estatut és fruit d’un doble pacte polític sotmès a referèndum. Que ningú es confongui, ni malinterpreti les inevitables contradiccions de la Catalunya actual. Que ningú erri el diagnòstic, per molts que siguin els problemes, les desafeccions i les contrarietats. No som davant d’una societat feble, postrada i disposada a assistir impassible al deteriorament de la seva dignitat. No desitgem pressuposar un desenllaç negatiu i confiem en la probitat dels jutges, però ningú que conegui Catalunya posarà en dubte que el reconeixement de la identitat, la millora de l’autogovern, l’obtenció d’un finançament just i un salt qualitatiu en la gestió de les infraestructures són i continuaran sent reclamacions tenaçment plantejades amb un amplíssim suport polític i social. Si és necessari, la solidaritat catalana tornarà a articular la legítima resposta d’una societat responsable. “

VIII Jornada Parlamentària sobre mitjans de comunicació audiovisuals

VIII Jornada sobre Mitjans de Comunicació Audiovisual. Societat, Mitjans i Política: Drets i Deures

Des d’aquest matí al Parlament de Catalunya s’està celebrant la VIIIa Jornada parlamentària de mitjans de comunicació audiovisuals, amb el títol “Societat, mitjans i política: drets i deures”. La jornada vol debatre sobre els reptes que plantegen els canvis tecnològics i les potencialitats que ofereixen per aconseguir una societat cohesionada a partir del dret de comunicar i rebre correcte informació. Encara que sigui una jornada parlamentària, oberta a tot el sector dels mitjans de comunicació també s’ha obert al conjunt de la societat, per plantejar-se les relacions entre els àmbits polític i periodístic.

La  Jornada es pot seguir en directe pel web institucional del Parlament a través del Canal Parlament, estant obert a la participació dels ciutadans, ja que s’està poden participar virtualment mitjançant un taulell de debat, pel twitter i el facebook, i fent arribar en temps real les preguntes, els seus suggeriments i les seves aportacions de tots aquells que el segueixen virtualment.

La xerrada de presentació que obria la Jornada al voltant de les 10 del matí ha anat a càrrec d’en Jordi Sànchez on ha destacat el paper gairebé institucional dels mitjans de comunicació a l’hora que modelen l’escenari públic i l’arena política. Per tant, aquests tenen molt a veure a l’hora de crear identitat i com a tals tenen una gran resposabilitat i ha de saber administrar bé aquest paper de “l’auca”.
La Jornada s’ha estructurat en tres blocs:

– Participació i cohesió social
– La llibertat d’expressió a l’era digital
– Qui marca l’agenda política?

La Primera taula rodona sobre “Participació i cohesió social” està formada per Suso del Toro, Patrícia Gabancho, Joan Manuel del Pozo i Vicenç Villatoro. Patricia Gabancho destaca que els mitjans de comunicació públics de Catalunya s’han d’acostar al ciutadà sense rebaixar la qualitat, “TV3 no ha de competir amb Telecinco, sinó amb la BBC”. Per la seva banda Joan Manuel del Pozo ha apostat perquè els mitjans han d’ajudar a crear participació. I des del sector públic i polític han de seduir al ciutadà perquè participi, dient que “Només la informació pot animar a la participació lliure”. En Villatoro ha fet un paral·lelisme entre els mitjans de comunicació i les urbanitzacions, on els veïns es relacionen molt poc entre ells. Per contra, en un poble o ciutat sent una urbanització tenen un espai comú, la plaça, on tots es troben per intercanviar vivències. Com ell ha dit “On hi ha tot allò que és compartit”. Villatoro també ha coincidit amb en Jordi Sànchez que “La construcció de la pròpia identitat política es transmet des dels mitjans”.

Cal destacar que desprès de la primera taula rodona ha hagut 18 intervencions de de la web, 52 seguidors i 85 comentaris sobre la jornada através del Twitter i 269 seguidors des de Facebook

El segon bloc sobre “La llibertat d’expressió a l’era digital” està presentat per Josep Maria Balcells i Victòria Camps. Voldria destacar 5 frases de Camps:

– “Els mitjans afavoreixen la participació, però aquesta també es pot vanalitzar molt”

– “El món d’Internet pot crear una solidaritat que no existeix en el món presencial”

– “Pel fet que les persones pugun accedir a més informació, no vol dir que no seleccionin el que sentin. Sentim el que ens agrada”

– “A l’era digital hi ha consumidors i prosumidors”

– “El gran perill és que els grans mitjans construeixin individus consumistes, que no ajudin a edificar ciutadania”

La taula rodona del segon bloc sobre “Llibertat d’expressió a l’era digital” ha estat presentat per Dolors Camats, amb la intervenció de Marc Carrillo, Fèlix Riera i Saül Gordillo.

Prop de les 4 de la tarda s’inicia el tercer bloc sobre “Qui marca l’agenda política?”, presentat per Carmel Mòdol i com a ponent Josep Maria Vallès. Vallés ha volgut respondre la pregunta d’aquest tercer bloc desgranant les possibles causes de la desafecció política. Acabant el seu discurs ha sentenciat, en referència als blocaires, twitters, etc, “Si l’audiència s’acostés a ser una àgora de discussió, podríem parlar d’una àgora democràtica”.

La tercera taula rodona està presentada per Albert Rivera, i composta per Josep Carles Rius, Francesc Robert, Antoni Puigverd i Jordi Lucea.

Pd: més tard actualitzarè i ampliare el post. Serveixi aquest extracte un tast per tots aquell que no ho han pogut seguir en directe.

Realitat o muntatge?

Aquests dies circula per la premsa aquesta fotografia de Viktor Drachev de l’agència AFP, com un simbol de la normalitat i tranquilitat d’un nens davant el pas d’uns tancs russos a la regió d’Ossetia del Sud.

Aquesta fotografia em recorda més d’una guanyadora del Pulitzer que anys més tard vàrem saber que havia sigut un muntatge.

Per mi mostra una realitat però no puc afirmar que no sigui un muntatge.

Ja em direu alguna cosa. Vosaltres que hi dieu?